"Sur les routes de France, je constate avec déplaisir que des fleurs de colza jaune sont en train de coloniser et d'étouffer les talus. En Bretagne, dans les Côtes d'Armor, il y a déjà un mois que les fleurs ont fané et que les graines sont prêtes a être dispersées par le prochain passage de l'épareuse, multipliant les plants...

En Normandie, sur les routes, chemins et autres, j'ai pu constater que la dissémination est aussi importante qu'en Bretagne.

Ceci est dû au transport des céréales par les agriculteurs dans des remorques et aussi par les oiseaux...

Alors, il y a déjà une TRES importante implantation du colza sur les talus et les champs. Les pouvoirs locaux ne savent pas comment faire et s'en foutent royalement (j'ai envoyé des mails à la DDE, mairie, etc: pas de réponse!)
Les agriculteurs s'en foutent, ils ne vont pas transporter leurs récoltes en camions étanches!

Les marchands d'OGM se foutent de notre opinion, ils veulent juste prendre du pognon. Selon eux, lors de la plantation de grains transgéniques, il n'y a pas de dissémination anarchique..! Mais la vérité est devant nos yeux, au bords des routes, des départementales et voies expresses.

Heureusement c'est du colza " normal"...quoique..!?

Pendant ce temps, le colza se propage à une très grande vitesse, c'est hallucinant de voir tous les talus jaune pétant et j'en ai marre d'en avoir sur mes terres et d'étre obligé de les arracher à la main.

Ma prochaine action sera de faire un arrachage et de faire un gros tas devant les mairies concernées. Pouvez-vous relayer ce message?"

Citoyens du Monde est également très inquiet du devenir de l'agriculture française et tout particulièrement bretonne. Celle que l'on appelait la "ceinture verte" du fait de ces productions multiples et variées de légumes (le chou-fleur, le coco de Paimpol, haricots verts...). Mais il n'y a pas que le colza qui nous révulse, et le maïs ? Plante d'origine tropicale humide qui demande une consommation d'eau hallucinante et complètement inadapté au sous-sol breton granitique. Et oui, des agriculteurs (si on peut encore les appeler comme ça tellement ils salissent l'image de ce si noble métier) continu d'arroser à grand jet leurs parcelles géantes de maïs en pleine journée. Que d'eau gaspillée et évaporée !

Nous ferrons prochainement un article sur la prochaine guerre mondiale : la Guerre de l'Eau.

Par Jérémy