CITOYENS DU MONDE

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Le nouveau mensonge de Rama Yade, le droit des femmes en danger

Notre Secrétaire d'Etat n'est là que depuis à peine une année, pourtant elle n'a pas mis longtemps à se faire rapidement une notoriété qui ne peut laisser indifférent. Sommée de se taire sur les relations diplomatiques amicales que la France entretient désormais avec moult dictateurs (Poutine, Ben Ali, régime chinois...) terroriste (Kadhafi), mafieux (Berlusconi) ou fanatique religieux (Bush) et sur le non-respect des Droits de l'Homme de la France pour ses prisons, sa politique d'immigration ou encore les nombreuses bavures des forces de l'ordre.

Rama Yade était l'invitée de Laurence Ferrari, dans l'émission dominicale Dimanche +, diffusée en clair sur la chaîne cryptée Canal +. A la question de la journaliste : « Est-ce que les Droits de l'Homme auront une place centrale pendant cette présidence Française de l'Union Européenne ? » ; la Secrétaire d'Etat répond : « Je l'espère et je m'y emploi ardemment notamment sur la question des femmes parce que c'est vrai qu'il a tellement de sujets quand on parle des Droits de l'homme c'est important de prendre une priorité, voila c'est les femmes ».

Dans les faits, les politiques gouvernementales UMP vont pourtant à contre-sens de cet esprit féministe, digne héritage de Mai 1968. Pour preuve cette pétition qui rassemble et fédère nombre de syndicats, associations et partis politiques (fréquentables… eux).

Droits des femmes en danger :

Réagissons contre le démantèlement des politiques d'égalité femmes/hommes


Signer la pétition   -   Voir les signataires


Après la disparition de tout ministre en titre chargé-e des droits des femmes et de l'égalité, c'est maintenant l'administration responsable de l'impulsion et de la mise en œuvre de cette politique, le Service des droits des femmes et de l'égalité (SDFE), qui est menacée de démantèlement.

Cette administration est composée d'un service central et d'un réseau de délégué-es régionales et de chargé-es de mission départementales placées sous l'autorité des Préfets, au plus près des territoires.

Le SDFE a pour principales missions de favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités politiques et économiques ; de favoriser l'accès à l'emploi des femmes et de promouvoir l'égalité salariale et professionnelle ; de favoriser une meilleure articulation des temps de vie ; de garantir l'accès aux droits fondamentaux ; de préserver les acquis (interruption volontaire de grossesse, contraception…) et de lutter contre les violences faites aux femmes. Il est un interlocuteur privilégié des associations de défense des droits des femmes sur tout le territoire, et des élus et organismes qui agissent pour l'égalité entre les femmes et les hommes.

Sans ministre en titre, sans administration nationale et sans réseau régional et départemental, l'égalité et les droits des femmes vont régresser, alors même que le Président de la République avait déclaré vouloir « appliquer à tous les niveaux et dans toutes ses dimensions (salaires, responsabilités, reconnaissance sociale), l'exigence d'égalité ».

L'égalité entre les femmes et les hommes est une valeur fondamentale portée par l'Organisation des Nations Unies, l'Union Européenne et la République Française. Au moment où s'ouvre la Présidence française de l'Union Européenne, le gouvernement est à contre courant des préconisations et des avancées européennes !

Mobilisons nous pour :

Le maintien du Service des droits des femmes et de l'égalité et de son réseau de délégué-es régionales et de chargé-es de mission départementales, doté de véritables moyens d'intervention ;

La nomination d'un-e ministre chargé-e des Droits des femmes et de l'égalité.


Soutenue par les organisations suivantes :

CADAC (Coordination des Associations pour le Droit A la Contraception et à l'avortement), CFDT, CGT, CNDF (Collectif national pour les droits des femmes), Collectif féministe contre le Viol, Femmes solidaires, FSU, LCR, MFPF (Mouvement Français pour le Planning Familial), PC, PS, réseau féministe Rupture, UNSA (Union Nationale des Syndicats Autonomes), Les Verts

PremierEs Signataires :

Michèle ANDRE (sénatrice, ancienne secrétaire d'Etat chargée des droits des femmes) ; Martine AUBRY (Maire de Lille, ancienne ministre à l'emploi et à la solidarité) ; Martine BILLARD (députée Verte de Paris) ; Marie-George BUFFET (Secrétaire nationale du PCF) ; Nicole BORVO (membre du comité exécutif du PCF) ; Laurence COHEN (membre du comité exécutif du PCF) ; Antoinette FOUQUE (intellectuelle, auteure) ; Françoise GASPARD (experte CEDAW (ONU)) ; Gisèle GAUTIER (sénatrice, Présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes du Sénat); Catherine GENISSON (députée, ancienne rapporteuse de l'Observatoire de la parité) ; Fatima LALEM (Adjointe au maire de Paris chargée de l'égalité entre femmes et hommes) ; Françoise LAURANT (Présidente du Mouvement Français pour le Planning Familial) ; Martine LIGNIERES-CASSOU (Maire de Pau, ancienne Présidente de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale) ; Michèle LOUP (conseillère régionale Verte Ile de France); Michelle PERROT (Historienne, Professeure émérite de l'Université Paris 7 Denis Diderot) ; Nicole PERY (ancienne secrétaire d'Etat aux droits des femmes) ; Laurence ROSSIGNOL (Secrétaire nationale aux droits des femmes du Parti Socialiste) ; Yvette ROUDY (ancienne ministre des droits des femmes) ; Olga TROSTIANSKI (présidente de la CLEF) ; Marie-Jo ZIMMERMANN (députée, rapporteure de l'Observatoire de la parité, Présidente de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée Nationale)

 



19/05/2008
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