CITOYENS DU MONDE

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Atteinte à laïcité, les Maires de droite suivront-ils leur mentor politique ?

Une info du Mammouth Manchois Ennervé qui vaut le coup d'être diffusée plus largement quelle ne l'a été…

 

Les Pierre Méhaignerie, René Benoit, Michel Vaspart, Jean-Francis Richeux, René Couanau, François Goulard, Françoise Gatel, Bruno Joncourt,… soutiendront-ils leur mentor Nicolas Sarkozy jusqu'au bout en remplaçant les instituteurs par des pasteurs ou des curés ?

 

L'exemple du pays vitréen est frappant, la proportion d'écoles privées par rapport aux écoles publiques est édifiant… Le respect de la laïcité, c'est ce qui a motivé l'engament de nombre de militants socialistes et plus largement de gauche dans le Pays de Vitré, ces dernières décennies… Il est bon de rappeler que l'école primaire est de compétence communale et que les collèges  le sont du Conseil Général. Donc ce débat a toute sa place dans les échéances électorales municipales et cantonales.

 

Après avoir écouter scrupuleusement les propos du Président, nous estimons être en légitimité de nous poser quelques questions quant à l'avenir de l'école de la République.

 

C'était le 20 décembre 2007, Nicolas Sarkozy intervenait devant un large panel du clergé français. Il a, comme à son accoutumé, saluer chaleureusement et amicalement son auditoire. Il énumère de l'ensemble des Saints français, salue la mémoire du Cardinal Lustiger et aborde le sujet de la laïcité et les « souffrances pour les catholiques qu'a été la mise en place de la laïcité en France »

 

« La France a beaucoup changé, les français ont des convictions plus diverses qu'autrefois, dès lors, la laïcité s'affirme comme une nécessité et oserai-je le dire, comme une chance. Elle est devenue une condition de la paix civile et c'est pourquoi le peuple français a été aussi ardent pour défendre la liberté scolaire que pour souhaiter l'interdiction des signes ostentatoires à l'école. Cela étant, la laïcité ne saurait être la négation du passé, la laïcité n'a pas le pouvoir de couper la France de ces racines chrétiennes. Elle a tenté de la faire. Elle n'aurai pas du. Comme Benoît XVI, je considère qu'une nation, qui ignore l'héritage éthique, spirituel, religieux de son histoire commet un crime contre sa culture ; contre son mélange de patrimoine d'art et de tradition populaire qui imprègne si profondément notre manière de vivre et de penser. Arracher la racine, c'est perdre la signification, c'est affaiblir le ciment de l'identité nationale. Se dessèchent davantage encore les rapport sociaux qui ont tant besoin de symboles de mémoires. C'est pourquoi, nous devons tenir ensemble les deux bouts de la chaîne, assumer les racines chrétiennes de la France et même les valoriser tout en défendant la laïcité enfin parvenue à maturité. Voila le sens de la démarche que j'ai voulu accomplir ce soir à Saint-Jean-de-Latran. »

 

Il développe ensuite sa propre conception de l'espérance. Puis il compare son propre engagement (son espérance) à celui de son auditorat. Un discours toujours à la limite de l'intégrisme…

 

Et puis, en fin de discours, Nicolas Sarkozy se lâche :

« En donnant en France, ou dans le monde, le témoignage d'une vie donnée aux autres et comblée par l'expérience de Dieu, vous créez de l'espérance et vous faites grandir des sentiments nobles. C'est une chance pour notre pays et le Président que je suis le considère avec beaucoup d'attention. Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s'il est important qu'il s'en approche, parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d'un engagement porté par l'espérance".

 

Chères institutrices et chers instituteurs, devenez curé ou pasteur évangéliste si vous voulez conserver votre emploi à l'avenir ! Le message du guide spirituel de notre civilisation est clair… Les élus locaux de droite continueront-ils de le suivre comme des moutons ?


Allocution de M. le Président de la République dans la salle de la signature du Palais de Latran


Comme l'écrit le Mammouth : « Plus que résister, il va falloir se révolter ! »

 

Par Céline et Jérémy



11/01/2008
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